040 Corpet Louvet des TIV
Ma première construction intégrale de matériel moteur au 1/87.
C'est une reproduction à partir d'une simple photo de trois quart avant qui m'a permis de réaliser mon modèle.
La base est une locomotive à l'échelle TT (1/120) de marque Tillig dont je ne garderai que le châssis malgré quelques adaptations.
La première opération consite à retirer la carrosserie inutile et hors échelle.
Pour la suite des opération le châssis va être entièrement démonté pour adaptation et mise en peinture.
C'est un moment délicat à passer, il ne faut pas perdre de pièces et se souvenirs des emplacements pour le remontage.
Bien que ce soit impressionnant, il n'y a finalement pas beaucoup de pièces, ce sont plutôt des sous ensembles faciles à repérer et remettre en place.
La mise en peinture de tous les éléments ne demandant aucune modification est faite, cette opération est faite au pinceau et à la peinture acrylique.
Le châssis a vu le retrait de ses tampons et l'avant a été usiné pour prendre les formes du tablier du modèle.
Pour éviter du gaspillage de carte plastique (plaques de styrène) un patron en carton est vite créé.
Un des moments les plus complexes lors de la fabrication de la carrosserie est la représentation du corps de la chaudière. C'est un tube de plomberie en cuivre qui est découpé sur sa moitié dans le sens de la longueur, seule l'extrémité reste intacte pour représenterl'avant de la chaudière et la porte de la boîte à fumée.
Le tube ainsi usiné est percé pour le passage d'une vis qui fixera l'ensemble de la carrosserie sur le châssis.
L'étape suivante est valorisante car bien que le travail ne fasse que commencer, on arrive à avoir une visualisation du modèle dans son ensemble.
Les accessoires montés sur le corps de la chaudière représentent la cheminée, le dôme de vapeur, la sablière et les soupapes. Le tablier a été revu, le corps de la chaudière est recouvert par une feuille de styrène, la cheminée, la sablière et les soupapes sont fabriquées à partir de rivet aveugles en aluminium, le dôme de vapeur est quant à lui fait à partir d'une cheville en bois.
Les pièces en aluminium n'apportant pas de valeur au modèle, elles ont été remplacées par des sections de bâton de sucette et de coton tige sous lesquelles des rondelles de styrène ont été collées.
La mise en place des cerclages de chaudière et des tuyaux pour le sable complémente le détaillagedu modèle.
L'ensemble étant correct, le patron en carton est remplacé par une carrosserie en carte plastique.
La fabrication est faite avec soin en prenant bien garde aux équerrages. Les côtés des caisses à eaux et de la cabine sont d'une même pièce, ce qui évite une éventuelle marque au niveau liaison cabine/caisse à eau. Un pièce en forme de demi lune est placée à l'avant, elle joint les deux côtés et supportera le corps de la chaudière. Le haut des caisses à eau est fait par des plaques collées et mastiquées pour éviter toute trace de liaison.
Quand l'ensemble des pièces est monté sur le châssis, le modèle a déjà une fière allure.
Les finitions sont à faire avant passage en peinture.
Après collage de divers éléments entre eux, mastiquage et ponçage, le voile d'appret sera décisif sur le démarrage des opérations de peinture ou de recommencer la finition.
Le voile d'appret permet une meilleure accroche de la peinture sur le modèle mais surtout il montre de manière impartiale tous les défauts de ponçage, rayures ou mauvais collages.
L'apprêt est appliqué à la bombe aérosol, c'est une méthode pratique mais l'inconvénient est l'irrégularité de la projection vers la fin de la bombe. Quand la capacité de la bombe est atteinte, elle émet un crachoti désagréable nuisant à la qualité de l'application.
L'idéal serait de projeter l'appret avec un pistolet ou un aérographe.
Dans le cas d'une application d'appret ne révélant aucun défaut, la peinture peut être appliquée. Pour ce modèle j'ai aussi utilisé une peinture en bombe. Je réalise beaucoup de modèle en utilisant des méthodes différentes, ce qui me permet de déterminer les moyens qui me conviennent le mieux.
La pose d'accessoires comme une lanterne est un vrai plaisir. C'est un moment lors duquel il faut se détendre et se concentrer. Ce n'est pas une technique de relaxation courante mais c'est un défoulement très agréable...surtout après une dure journée.
La lanterne est constituée d'une rondelle de baton de bâton de sucette sur laquelle une petite section de bâton de coton tige collé. L'ensemble est collé sur deux carrés de styrène.
Un fil laiton fait office de poignée, tandis qu'un second fait la mèche et servira de pion de fixation sur le tablier de la locomotive.
Avant collage à son emplacement définitif, la lanterne est peinte et son centre rempli de colle pour faire le verre.
Vue en gros plan des détails sur la traverse avant de la locomotive.
La chaine de sécurité est faite en fil laiton de 0,18mm de diamètre.
Les têtes de boulons sur le disque en premier plan (et légèrement flou) sont fait avec une pointe repoussant le styrène. Les têtes sur le support du tampon sont des fils de 0,18mm insérés dans le bloc support.
Le modèle est terminé, peint et légèrement patiné pour lui donner vie. La comparaison avec le document ayant servi à la réalisation du modèle permet de voir si le résultat est à la hauteur des espérances.
Le modèle peut désormais être attelé à un convoi et se dégourdir les bielles sur un réseau.